Près de 30 professionnels de santé ont participé le 24 septembre 2025 à Figeac à une formation dédiée à l’ostéoporose animée par le Dr Chantal Moyano, rhumatologue au Centre hospitalier de Cahors. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique partenariale entre la CPTS du Grand Figeac et la CPTS Sud Lot.

Cette soirée faisait suite à une réunion d’information et d’échanges organisée fin juin, au terme de laquelle les participants avaient été invités à s’inscrire à cette session de formation.

🎯 Un objectif partagé : prévenir la fracture et la dépendance

L’enjeu de cette action est la mise en place d’un protocole local de collaboration interprofessionnelle autour du dépistage de l’ostéoporose.
L’objectif est clair : éviter la fracture, premier facteur de perte d’autonomie chez les personnes âgées.

La première étape consiste à identifier les patients à risque grâce à un questionnaire spécifique. Puis, selon les résultats, une densitométrie osseuse pourra être prescrite.

Le principe de ce protocole est de permettre à des professionnels de santé : infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pharmaciens, podologues, chirurgiens-dentistes, psychomotriciens, ergothérapeutes, diététiciens... de prescrire un examen sous délégation d’un médecin généraliste participant au protocole et ayant suivi la même formation. Les résultats de l’examen sont ensuite adressés au médecin traitant du patient.

Appareils de densitométrie osseuse à proximité : deux à Cahors (dont un au Centre hospitalier), un à Villefranche-de-Rouergue, un à Decazeville.

La même formation était organisée à Cahors le 16 octobre.

📊 L’ostéoporose en quelques chiffres

En France, l’ostéoporose touche près de 4 millions de personnes, avec une prévalence particulièrement élevée chez les femmes après la ménopause.

Environ 39 % des femmes de 65 ans souffrent d’ostéoporose, et ce chiffre atteint 70 % chez les femmes de 80 ans.

Les fractures du col du fémur, des vertèbres et du poignet sont les plus fréquentes et peuvent gravement altérer la qualité de vie des personnes touchées.

Ces données rappellent donc l’importance du dépistage précoce et du suivi coordonné entre les différents acteurs de santé.